Dévidoir principal 120m

Dévidoir complet avec 120m de fil 2mm et mousqueton double 120mm inox.

diamètre 125mm / épaisseur 57mm

Un dévidoir de grande qualité. Sa principale différence avec les autres marques est que la bobine est montée sur un axe, et pas sur une simple vis. Ce qui donne rigidité et longévité au dévidoir. D'autre part, la poignée est réalisée en aluminium pour une résistance accrue de cette pièce. La nouvelle version 2018 a été améliorée avec une protection pour éviter que le fil ne sorte de la bobine, et nous avons inversé la position de la molette de blocage pour qu'il soit plus pratique.

Structure Delrin usiné, acier inox et aluminium. Poids 940grs environ.

Le test de Frank :
Ce dévidoir est constitué d’une bobine en Delrin usiné imbriquée dans une poignée moulée latérale, surmontée d’un guide-fil, le tout en acier inox. La partie opposée de la poignée est percée, afin de fixer le mousqueton d’attache.
Il est livré avec le fil de 2mm de diamètre et un mousqueton double à piston 120mm inox.

C’est un bel instrument, bien fini, propre et esthétiquement réussi.
Il est fonctionnel, ergonomique et robuste. Je l’utilise fréquemment, quelque soit l’environnement et l’engagement de l’immersion, dans diverses fonctions :
- dévidoir principal en plongée mer (pour lancer de parachute) ;
- dévidoir principal en plongée souterraine (investigations en zone profonde jusqu’à –85) ;
- dévidoir de secours en plongée souterraine.

La poignée latérale garantit la compacité de l’instrument, sans sacrifier l’aspect préhensible. On a le dévidoir bien en main, même avec de gros gants en néoprène épais (5mm). Exit les problèmes de latéralisation, on le tient indépendamment dans la main droite ou la main gauche, sans modifier ou dégrader sa fonctionnalité.

La bobine est assurément solide. Après quelques pérégrinations dans les arcanes et sur quelques épaves, le Delrin est à peine marqué. Son épaisseur assure la robustesse et la fiabilité du dévidoir, dont la rupture ou la désolidarisation d’une flasque ne sont pas à craindre.
La bobine est montée sur un axe ce qui garantit rigidité et résistance au dévidoir.

Une confortable manivelle cylindrique (2,5 cm de diamètre) en Delrin est boulonnée à même la bobine. Elle est aisée à manipuler, même avec les doigts engourdis par le froid.

L’ouverture du guide-fil est ample, pas de problème de coincement au débobinage comme au rembobinage. Les nœuds, étiquettes souples, passent sans problème.

Une vis de blocage permet de verrouiller la bobine hors utilisation. Son diamètre, les stries facilitent son usage. Elle est efficace au blocage, mais ne peut servir de frein. Il peut être utile de réguler la vitesse de déroulage avec un ou plusieurs doigts durant la progression.
Le rembobinage nécessite plus d’attention, afin de répartir équitablement le fil sur toute la largeur de la bobine d’une part, et éviter de prendre le fil dans la vis de blocage, située à proximité immédiate d’un côté du guide-fil.

A l’usage, j’ai opéré quelques modifications :

- l’amarrage initial du fil sur le dévidoir se limite à une vis directement fichée dans la partie centrale de la bobine, en perforant l’extrémité du fil. Ce montage est un peu « juste » et lorsque j’utilise un dévidoir, je ne veux pas risquer d’arracher l’amarrage initial (et, par voie de conséquence, perdre le fil) lorsque j’arrive en fin de bobine. Aussi, j’ai noué l’extrémité du fil autour de l’axe avec un nœud de cabestan serré, sécurisé par un nœud d’arrêt.

- Rajout d’une dragonne en sandow, afin de ne jamais perdre le dévidoir, même si on est amené à le lâcher en cours d’utilisation. Le sandow est passé dans l’orifice de la poignée destiné au mousqueton. Le nœud fait office de butée à l’intérieur de la poignée. Hors utilisation, elle est rabattue autour de la poignée, pour annihiler les risques d’accrochage.
C’est un ustensile à mon sens fondamental, qui fait défaut à nombre de modèles de dévidoir du commerce.

- Lorsque j’ai reçu le dévidoir, le premier test a consisté, sans mouiller le fil, à tenir le dévidoir à l’horizontale, la poignée vers le haut, puis à déverrouiller le frein. J’ai reçu illico une bonne quinzaine de mètres de fil sur les pieds.
Si on peut apprécier la générosité du constructeur en quantité de fil, mieux vaut alléger le dévidoir. J’ai supprimé 30m pour n’en conserver que 90m.
C’est amplement suffisant pour un lancer de parachute, convenable pour un dévidoir de secours en souterraine et valable pour un dévidoir principal en exploration si on n’a pas les dents trop longues.
Un dévidoir trop garni risque de se débobiner intempestivement. Il est aussi plus difficile à rembobiner, surtout les derniers mètres, lorsque le fil est gonflé par l’eau.


En conclusion, il s’agit d’un équipement robuste, fiable et adapté aux exigences de la plongée technique, sous diverses formes.

Frank Vasseur